rattaché à la délibération 2021 DFA 59 – Budget Primitif 2022

déposé par Nour DURAND-RAUCHER, Jérôme GLEIZES, Fatoumata KONÉ et les élu·e·s du Groupe Écologiste de Paris (GEP)

Exposé des motifs

La Politique de la Ville vise à réduire les inégalités sociales et territoriales en ayant une action renforcée dans certains territoires où se concentrent les revenus les plus faibles. La Ville mène une action volontariste pour réduire ces inégalités territoriales. 

Cette géographie des quartiers inscrits dans la politique de la Ville a été fixée en 2015 lors de la signature du Contrat de Ville 2015-2020. L’avenant au contrat de ville, actualisant la feuille de route, n’a pas permis de modifier cette géographie prioritaire définie par l’Etat. Les secteurs d’intervention, portant action renforcée de la Ville et de l’Etat, sont donc figés depuis 2015. 

Dans le même temps, l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR), qui mène une évaluation du contrat de Ville, a identifié des territoires dont les indicateurs sociaux-économiques sont proches des quartiers populaires. Ces secteurs de fragilité, situés hors de la géographie prioritaire, doivent faire l’objet d’une attention particulière pour anticiper un décrochage. 

A ce titre, la Ville finance l’intervention de deux équivalents temps plein, au niveau des Portes du 12ème et du secteur de la Porte d’Asnières (17ème arrondissements) afin de dresser un diagnostic fin de la situation et susciter des initiatives locales. Une enveloppe budgétaire dédiée à l’accompagnement de ces initiatives associatives émergentes apparaît nécessaire. 

Aussi, sur proposition de Nour DURAND-RAUCHER, de Jérôme GLEIZES, de Fatoumata KONÉ et des élu·e·s du Groupe Écologiste de Paris (GEP), la délibération 2021 DFA 59 – Budget Primitif 2022 est amendée comme suit : 

La somme de 100 000 euros est allouée au financement des actions dans les territoires identifiés comme ayant des indicateurs proches des quartiers politiques de la ville, dans une logique d’égalité territoriale. 

En contrepartie, la ligne budgétaire “plan vidéoprotection” est diminuée de 100 000 euros.