Objectif : Plan 300 hectares #P300

300 d’ha d’espaces verts supplémentaires à Paris d’ici 2040
000 / 300Ha

Budget de la préfecture de police de Paris

Cher.e.s collègues,
L’usage républicain aurait voulu que je salue le préfet de police. Mais il n’est pas là…
Voilà une nouvelle interprétation saugrenue de son rôle institutionnel. Je reconnais néanmoins à Didier Lallement une constance dans son refus de rendre des comptes à la démocratie parisienne.


Car oui, la présentation des comptes c’est aussi rendre des comptes sur les actions de l’année écoulée. Nous avons toujours deux problèmes majeurs avec les comptes de la préfecture de police. D’abord l’absence de dialogue autour des enjeux financiers de la préfecture. Pourtant la Ville finance une très large part de ce budget, principalement dédiée à la brigade des sapeurs pompiers. C’est d’ailleurs au sujet de la BSPP que nous avons un deuxième problème : la fragilisation de la brigade du fait du manque d’investissement de l’Etat. En effet l’exécution pleine et entière de la masse salariale ne serait pas aujourd’hui possible. La préfecture de police compte donc sur les postes non pourvus et la précarisation des carrières pour boucler son budget.


Mais là où l’inconséquence se mêle à l’indignité c’est quand la préfecture de Police OSE présenter devant ce Conseil un Compte administratif qui inclut des dépenses faites contre les orientations décidées par notre assemblée, contre la Ville même lors des déploiements opérationnels en situation d’urgence.


Page 226, 5ème ligne en partant de la fin, on découvre 35926 euros pour des travaux de maçonneries. Pas n’importe lesquels : des travaux de maçonneries pour fermer le passage forceval.
Le mur dressé par Didier Lallement a provoqué la stupéfaction puis la colère à Paris comme à Pantin. Parce que la seule réponse du préfet de police face aux problématiques des toxicomanes c’est la violence, qu’elle soit symbolique ou tactique. J’interroge par ailleurs la légalité de cette opération et de cette tentative de la faire financer par la Ville de Paris.


36 000 euros c’est parmi d’autres le coût de l’irrespect de la dignité humaine, le coût de la honte qui devrait habiter la préfecture de police.. Nous refusons que les parisiennes et parisiens payent à sa place : le groupe écologiste de Paris votera contre le compte administratif du budget spécial de la préfecture de police.

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