Considérant que la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a émis des réserves au déploiement de la 5G dans les aéroports français ;
Considérant en effet que la DGAC redoute que ces premières antennes 5G ne perturbent les systèmes de guidage embarqués dans les avions, s’appuyant sur un récent rapport américain selon lequel certaines bandes utilisables pour la 5G créé un « risque majeur » pour certains instruments aéronautiques ;
Considérant que la DGAC n’a pas levé ses réserves ;
Considérant que les appareils médicaux, les appareils de sécurité et de télécommunication stratégique doivent faire l’objet d’une attention toute particulière ;
Considérant que ces appareils font l’objet d’une sensibilité qui pourrait être similaires aux instruments aéronautiques ;
Aussi, sur proposition d’Emile Meunier et des élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP), le Conseil de Paris émet le vœu que :
- la Ville de Paris contacte la DGAC pour comprendre les réserves émises par cette dernière ;
- diligente un rapport afin d’identifier les lieux et instruments dont le fonctionnement normal est susceptible d’être altérés par des fréquences 5G à l’instar des instruments aéronautiques ;
- que la révision de la Charte parisienne de la téléphonie mobile ne soit engagée qu’après la publication de ce rapport.