Objectif : Plan 300 hectares #P300

300 d’ha d’espaces verts supplémentaires à Paris d’ici 2040
000 / 300Ha

Vœu relatif à l’aménagement du site Tour Eiffel

Transition écologique à Paris
Source de la photo : Peter Kleinau

déposé par Aminata Niakaté, Emile Meunier, Fatoumata Koné et les élu·es du Groupe Écologiste de Paris

Considérant que le Conseil de Paris a été appelé, en novembre 2020, à émettre un avis sur le dossier présentant le projet d’aménagement du site Tour Eiffel et notamment son étude d’impact, en application du Code de l’Environnement (2020 SG 35) ;

Considérant que cet avis a été sollicité en amont de la restitution par l’Autorité Environnementale de son propre avis sur l’étude d’impact de sorte que le Conseil de Paris n’a pu être complètement éclairé sur les incidences environnementales du projet ;

Considérant que le budget initialement prévu a été largement dépassé ;

Considérant que le Groupe Ecologiste de Paris (GEP), s’est dans ce contexte abstenu sur la délibération 2020 SG 35 ;

Considérant que par un avis en date du 10 mars 2021, l’Autorité Environnementale, a souligné l’incomplétude du dossier concernant notamment « l’exploitation future du site incluant les manifestations sportives et festives » et préconisé le choix « d’options plus adaptées au changement climatique » ;

Considérant que le Conseil de Paris, sur la base de cet avis, a voté un voeu en avril 2021 suivant lequel  la ville mettrait en oeuvre les recommandations de l’avis de l’Autorité Environnementale et notamment des garanties sur la limitation des activités événementielles, une réorientation du projet dans le sens d’un tourisme responsable et soutenable ainsi que le choix des variantes plus favorables au végétal et à la nature ;

Considérant que le projet de réduction d’un tiers de la superficie des pelouse du Champ de Mars, la surélévation de ces dernières et leur encadrement par des milliers de mètres linéaires de bordures maçonnées ont depuis lors conduit l’Architecte des Bâtiments de France à considérer que le projet « porte atteinte à la préservation du cadre naturel aux abords des Monuments Historiques et altère de manière irréversible le site classé » et conduit la Commission Départementale des Sites et Paysages (CDNSP) à prescrire une remise à niveau et une importante réduction de ces bordures qui fragmentent et minéralisent le site ;

Considérant que ces « pelouses techniques » nécessitent un entretien très important et impliquent de conséquents travaux de remblaiements, dont les impacts sur la faune et la flore ont été relevés par L’Autorité Environnementale ;

Considérant que dans son mémoire en réponse à l’avis de l’Autorité Environnementale, la Ville confirme la vocation événementielle du site et son souhait de ne pas en réduire la fréquentation ;

Considérant pourtant que le Conseil de Paris a manifesté ses plus vigilantes réserves sur le sujet des occupations temporaires à titre événementiel, via le rejet de la délibération SG 28 de juillet 2021 prévoyant une succession d’événements pendant plus de deux mois sur un stade éphémère à implanter sur les fontaines du Trocadéro ;

Considérant que le projet d’aménagement du site ne prévoit pas de liaisons cyclables entre le Trocadéro et le Champs de Mars, ainsi que le relèvent un certain nombre d’associations de cyclistes ;

Considérant que la participation publique par voie électronique (PPVE), engagée depuis le 11 octobre dernier, au lieu et place de l’enquête publique à M des liens du projet avec les JO 2024, fait apparaître une très forte opposition des riverains et des associations au projet ;

Sur proposition d’Aminata Niakaté, Emile Meunier, Fatoumata Koné et des élu·e·s du Groupe Écologiste de Paris (GEP), le Conseil de Paris émet le vœu que : 

  • Le projet soit revu conformément aux demandes déjà formulées dans le vœu déposé par le Groupe Ecologiste de Paris et adopté en avril 2021 ;
  • La superficie actuelle des pelouses du Champ de Mars soit préservée ;
  • Une continuité cyclable dans les 2 sens soit prévue entre le Trocadéro et le Champ de Mars, notamment via l’aménagement ou la sécurisation des avenues Albert de Mun, du Président Wilson, des Nations Unies ;
  • Une présentation du calendrier de réalisation actualisé, adossé à un budget et un plan de financement, soit fournie aux élu·e·s du Conseil de Paris.

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