Le Groupe Ecologiste de Paris considère qu’il est nécessaire d’accélérer la mise en œuvre du plan de mobilisation pour répondre à la problématique du crack à travers la création de salles de consommation à moindre risque supplémentaires et d’hébergements thérapeutiques à Paris et en Île-de-France. Le renfort des équipes de médiation psycho-sociale et des patrouilles piétonnes de police nationale sont également un attendu fort.

Nous affirmons à nouveau notre conviction que seule une réponse globale, comprenant à la fois des mesures de santé et de sécurité, est susceptible de  ramener la paix de manière pérenne dans le Nord-est parisien, notamment les quartiers de Stalingrad et Éole. Pour répondre à l’urgence de la situation, à la fois sociale et sanitaire pour les usager·es de drogues et de sécurité publique pour les habitant·es, nous considérons que la seule solution pragmatique est celle de la réduction des risques, qui permet aux plus grands toxicomanes d’être pris en charge en partant de leur addiction, donc de leur réalité. 

Les salles de consommation à moindre risque en sont une étape nécessaire que la France franchit trop lentement et avec retard. La réticence de notre gouvernement à en ouvrir de nouvelles confine à du laxisme et à de l’irresponsabilité en termes de santé mais aussi de sécurité publiques. 

Les élu·es écologistes sont déterminé·es à lutter pour la réduction des risques en accompagnant chaque personne vers le soin adapté. C’est en traitant le problème à la source que nous pourrons mettre fin aux nuisances et à l’insécurité, et ainsi permettre aux habitant·es des quartiers populaires de vivre dans la tranquillité. 

Fatoumata KONÉ, Présidente du Groupe Écologiste de Paris et les élu·e·s écologistes au Conseil de Paris