Amendement relatif aux conditions de travail au sein de Paris Musées

Sans titre (22)

Rattaché au projet de délibération DAC 689

déposé par Raphaëlle Rémy-Leleu, Jérôme Gleizes, Corine Faugeron, Emmanuelle Pierre-Marie, Fatoumata Koné,  et les élu·e·s du Groupe Écologiste de Paris (GEP)

Paris Musées ne pourrait mener à bien ses missions sans ses salarié·e·s et vacataires. Le milieu muséal privé et public est cependant régulièrement critiqué au sujet des conditions de travail qui y sont exercées. Paris Musées se doit donc d’être exemplaire de par son statut d’établissement public géré par une collectivité et son rayonnement national et international.

Paris Musée emploie un grand nombre d’agents d’accueil, de surveillance, de sécurité ou, pour la régie des établissements, en contrat de vacation. La part de l’enveloppe dédiée aux vacations dans le budget prévisionnel 2022 de Paris Musées a même augmenté par rapport à celle de 2021 (+ 0,53M €), au détriment, notamment, des emplois en CDD (- 0,2M €). Or les contrats de vacations sont précaires et de nature à favoriser les risques psychosociaux. Des mouvements sociaux ont par ailleurs eu lieu au sein de Paris Musées en dénonciation d’un recours abusif aux vacations. Les missions des vacataires sont identiques à celles de leurs collègues salarié·e·s et le recrutement par le biais de ce contrat doit rester exceptionnel.

C’est par ailleurs par le témoignage de vacataires qu’a été mis au jour dans la presse des situations de harcèlement sexuel, sexistes, racistes et homophobes au sein de différents établissements de Paris Musées depuis plusieurs années. Si la mission de contrôle de l’inspection générale permettra de définir les éventuelles erreurs ou fautes commises dans la prévention et la gestion de ces situations de harcèlement et de discrimination, il apparaît d’ores et déjà des dysfonctionnements dans la diffusion de l’information relative aux procédures, de l’accès et du bon fonctionnement des dispositifs d’alertes et de gestion des équipes une fois l’alerte donnée.

Aussi, sur proposition de Raphaëlle Rémy-Leleu, Jérôme Gleizes, Corine Faugeron, Fatoumata Koné et des élu·e·s du Groupe Écologiste de Paris (GEP), le Contrat d’objectifs et de performance 2021-2026 de Paris Musées est amendé comme ce qui suit :

  • Au chapitre Objectif 5.a –Renforcer les compétences et améliorer les conditions de travail des agents, après : 

« Maintenir les efforts d’amélioration continue des conditions de travail en :”

est ajouté : 

“-mettant en place un plan de requalification des agents actuellement vacataires et en limitant au maximum le recours à ce type de contrat.”

  • Après : 

« Conserver un niveau de vigilance permanente sur l’égalité femme – homme , la laïcité, la lutte contre les discriminations et le harcèlement sous toutes leurs formes par :”

est ajouté : 

“-l’accès de tous les salarié·e·s et vacataires à l’information relative à la prévention en matière de lutte contre les risques psychosociaux et aux outils d’alerte, quels que soient leurs statuts et leurs lieux de travail, sur site ou en télétravail.”

  • Est ajouté aux indicateurs du chapitre Objectif 5.a du Contrat d’objectifs et au tableau des indicateurs :

“-Nombre d’agents vacataires

-Synthèse dans le rapport annuel de l’évolution des dispositifs en faveur de l’égalité femme – homme , du respect de la laïcité, et de lutte contre les discriminations et le harcèlement”

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