Considérant qu’en 2017, l’entreprise Lafarge a obtenu un permis de construire délivré par la Ville de Paris pour étendre sa centrale à béton installée sur le quai de Javel ;
Considérant que l’entreprise Lafarge a renoncé à ce projet et envisage désormais un nouveau projet plus réduit, à définir dans le cadre d’une concertation avec les élu.e.s de la Ville de Paris et les riverain.e.s du quai de Javel ;
Considérant le vœu de l’exécutif adopté au Conseil de Paris des 6, 7 et 8 octobre 2020, réitérant sa volonté que : « le projet de Lafarge de Javel soit revu en profondeur et permette d’aboutir à des solutions satisfaisantes pour les riverain.e.s sur les impacts environnementaux de l’installation et son insertion urbaine » ;
Considérant qu’à la suite de la dernière réunion de concertation qui s’est tenue le 4 janvier 2021, les riverain.e.s ont formulé un certain nombre de demandes pour permettre pour que la présence de la centrale à béton Lafarge sur le quai de javel soit acceptable ;
Considérant que la société Lafarge a rejeté certaines de ces demandes concernant notamment la réduction de la hauteur des installations projetées ;
Considérant que sans le respect de ces demandes la centrale à béton Lafarge ne saurait se maintenir sur le site du quai de Javel ;
Sur proposition de Aminata Niakaté, Corine Faugeron, Antoinette Guhl, Emmanuelle Pierre-Marie, Raphaëlle Rémy-Leleu, Chloé Sagaspe, Fatoumata Koné et des élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP), le Conseil de Paris émet le vœu que :
- La hauteur des installations projetées, notamment celle du bloc-malaxeur et des unités de stockage de granulats, soit sensiblement réduite ;
- que le site soit végétalisé de telle sorte à permettre une insertion urbaine acceptable pour les riverain.e.s