rattaché à la délibération 2021 DFA 58 relative au débat d’orientation budgétaire 2022
déposé par Emile MEUNIER, Jérôme GLEIZES, Aminata NIAKATE, Frédéric BADINA-SERPETTE, Fatoumata KONÉ et les élu·e·s du Groupe Écologiste de Paris (GEP)
Considérant l’urgence climatique qui n’est plus à démontrer ;
Considérant que la majorité a pris conscience de la situation en engageant un travail de réorientation des différentes opérations d’urbanisme en cours, dans les zones d’aménagement concertées (ZAC), afin d’adapter la ville au réchauffement climatique ;
Considérant que l’augmentation des espaces verts de pleine terre est la meilleure manière de rafraîchir la ville et de la rendre plus respirable ;
Considérant que le logement abordable est une priorité politique de la Ville ;
Considérant le nombre élevé de bureaux à Paris, nécessitant un rééquilibrage à l’échelle du Grand Paris ;
Considérant l’évolution des modalités de travail, en particulier le développement du télétravail, réduisant le besoin de surfaces de bureaux ;
Considérant que tant pour des raisons climatique que d’équité territoriale, il convient dans les ZAC de diminuer la surface de plancher des bureaux en faveur de l’augmentation significative des espaces verts de pleine terre ;
Considérant que cette politique d’investissement d’avenir nécessite des financements pour compenser le manque à gagner de la charge foncière des m2 de bureaux qui ne seront pas construits ;
Sur proposition de Emile MEUNIER, Jérôme GLEIZES, Aminata NIAKATE, de Frédéric BADINA-SERPETTE, de Fatoumata KONÉ et des élu·e·s du Groupe Écologiste de Paris, le Conseil de Paris émet le voeu que la Ville de Paris :
- Constitue une provision financière pour compenser les déficits liés à la réduction significative de la surface de plancher de bureaux et à l’augmentation importante des espaces verts de pleine terre dans les différentes ZAC en cours.