déposé par Fatoumata Koné et les élu·e·s du Groupe Écologiste de Paris (GEP)
Considérant que Madagascar est un des pays du monde les plus pauvres et que 75 % de sa population vivait sous le seuil de pauvreté en 2019 selon la Banque Mondiale ;
Considérant la sécheresse qui ravage actuellement le sud de Madagascar, considérée comme la plus grave depuis 40 ans, la pluie étant absente de certaines régions depuis plusieurs années ;
Considérant qu’environ 1,4 million de personnes se trouvent dans une situation d’insécurité alimentaire grave dans le sud de Madagascar selon le Programme Alimentaire Mondial de l’ONU ;
Considérant que les enfants souffrant de malnutrition aiguë vont être quatre fois plus nombreux, par rapport à la précédente évaluation d’octobre 2020 selon le Plan Alimentaire Mondial et l’UNICEF ;
Considérant que cette famine est la première pouvant être liée au dérèglement climatique selon le Plan Alimentaire Mondial ;
Considérant que la situation dans le sud de Madagascar va s’aggraver à mesure que les effets du changement climatique vont s’intensifier ;
Considérant la politique de solidarité internationale menée par la Ville de Paris ;
Considérant la politique internationale de la Ville en matière de lutte contre le dérèglement climatique ;
Considérant que la Ville agit sur ces deux plans notamment à travers les réseaux internationaux de collectivités, où elle a voix, dont l’AIMF ;
Considérant l’appel au pouvoir public de nombreuses ONG dont Action contre la Faim ou Amnesty International ;
Considérant le lien historique qui unit la France à Madagascar ;
Sur proposition de Fatoumata Koné et des élu·e·s du Groupe Écologiste de Paris (GEP), le Conseil de Paris émet le vœu que la Ville de Paris apporte directement ou via les institutions internationales où elle siège, une aide durable afin de lutter contre la sécheresse et la famine à Madagascar.