Objectif : Plan 300 hectares #P300

300 d’ha d’espaces verts supplémentaires à Paris d’ici 2040
000 / 300Ha

Voeu relatif à la situation politique au Bélarus

Soutien politique au Bélarus
Source de la photo : Unsplash : Andrew Keymaster

Considérant la situation du Bélarus, dont le régime politique est régulièrement dénoncé depuis 1994 et l’accession au pouvoir d’Alexandre Loukachenko  par les organisations internationales, supranationales et non-gouvernementales pour ses atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales ;

Considérant la tenue d’une élection présidentielle au Bélarus pour le 9 août 2020 ;


Considérant, la candidature d’Alexandre Loukachenko pour un sixième mandat de Président de la République du Bélarus ;

Considérant l’arrestation et l’exclusion de l’élection des candidats Viktar Babaryka et Sergueï Tikhanovski, considérés comme prisonniers politiques par les organisations de défense des droits humains dont Amnesty International; ainsi que l’invalidation de la candidature et l’exil de Valéri Tsepkalo ;

Considérant les nombreuses irrégularités relevées par les observateur·trice·s indépendant·e·s lors du déroulement du scrutin du 9 août 2020 ;

Considérant l’annonce par les autorités  bélarusses le 10 août 2020 de la victoire dès le premier tour d’Alexandre Loukachenko, face aux candidat·e·s  Svetlana Tikhanovskaïa, Hanna Kanapatskaïa, Andreï Dmitriev et Siarhieï Tcheratchen ;

Considérant les nombreuses et fortes mobilisations, manifestations pacifiques, grèves organisées par l’opposition et la société civile Bélarusses suite à l’annonce de ces résultats et jusqu’à aujourd’hui ;

Considérant la répression violentes de ces mobilisations, la morts de plusieurs manifestant·e·s, les arrestations massives et arbitraires, les actes de tortures et traitements inhumains ou dégradants  infligés à l’encontre des protestataires, documentés par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ;

Considérant, la non-reconnaissance des résultats de l’élection par le Conseil européen, ainsi que l’adoption de sanctions contre le Président Alexandre Loukachenko, ses proches et des hauts responsables du régime bélarusse ;

Considérant les demandes du Secrétaire général  des Nations Unis aux autorités Bélarusses de “s’abstenir de recourir à la force contre ceux qui participent à des réunions pacifiques et de veiller à ce que les allégations de torture et d’autres mauvais traitements infligés aux personnes détenues fassent l’objet d’une enquête approfondie et soient traitées comme il se doit.” ;

Considérant le prix Sakharov des droits de l’Homme du Parlement européen, décerné en octobre 2020 à “l’opposition démocratique” au président Alexandre Loukachenko ;

Considérant les condamnations du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Français, Jean-Yves Le Drian, en août et septembre 2020 quant à la répression violente de manifestations pacifiques, aux  arrestations arbitraires, aux mesures prises à l’encontre de la presse ;

Considérant les déclarations du Président de la République Française, Emmanuel Macron, lors d’une conférence de presse commune avec la Chancelière Allemande le 20 octobre 2020, exprimant notamment qu’un “dialogue entre les autorités, l’opposition et la société civile est (…) indispensable. Nous souhaitons que ce dialogue puisse être mis en place par les Biélorusses eux-mêmes. Mais l’Union européenne se tient prête néanmoins à accompagner celui-ci, si notre rôle de médiation peut être utile et est souhaité par les Biélorusses, avec d’autres institutions, notamment l’OSCE, et incluant la Russie dans un dialogue exigeant” ;

Considérant que la situation politique au Bélarus reste inchangée à ce jour ;

Considérant l’engagement de la Ville de Paris pour la défense des droits humains et des libertés fondamentales dans le monde ;

Aussi, sur proposition de Aminata Niakaté, Antoinette Guhl, Sylvain Raifaud et des élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP), le Conseil de Paris émet le vœu que :

  • qu’une lettre de la Maire de Paris soit adressée à l’Ambassadeur de la République du Bélarus en France pour faire part de l’attachement de la Ville de Paris au respect des droits fondamentaux et demander la libération immédiate des prisonniers politiques, ainsi que la fin de la répression des mobilisations pacifiques ;
  • qu’une lettre de la Maire de Paris soit adressée au Ministre des Affaires Etrangère pour faire part de l’attachement de la Ville de Paris à la mise en place d’une médiation afin d’accompagner le Bélarus vers une solution pacifique et démocratique à la crise politique qu’il connaît.


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