Déposé par Carine PETIT, Émile MEUNIER, Sylvain RAIFAUD, Fatoumata KONÉ et les élu·es du groupe Les Écologistes ; cosigné par Nicolas BONNET OULADJ et les élu·e·s du Groupe Communiste et Citoyen et Rémi FÉRAUD et les élu.e.s du groupe Paris en Commun
Considérant la décision de l’Etat en 2018 d’installer sur le site historique de l’INSEE, Porte de Vanves, à Malakoff, le « second grand site de l’administration centrale » des Ministères sociaux ;
Considérant que l’arrivée d’agents de ministères si essentiels pour les politiques publiques (Travail, Affaires sociales et Santé) est une belle opportunité pour les collectivités concernées mais a pour inconvénient la remise à plat d’un travail de concertation avec les habitants pour imaginer une nouvelle entrée de ville entre Paris et Malakoff ;
Considérant la décision unilatérale de l’État de démolir la Tour INSEE existante (32 500m²) pour reconstruire un bâtiment d’une superficie et d’une forme équivalentes ;
Considérant l’impact écologique et économique important de cette démolition-reconstruction, choisie au détriment de la réhabilitation, dont l’impact carbone est en moyenne réduit de 20% et le coût inférieur de plusieurs dizaines de millions d’euros ;
Considérant la contestation importante des habitant·es de Paris et de Malakoff, recueillie à travers une pétition qui a réuni 18 900 signatures et de l’avis du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes ;
Considérant que le PLU bioclimatique comme les documents d’urbanisme des villes de la Métropole remettent actuellement en cause les bâtiments de grande hauteur ;
Considérant que pour le site du Val de Grâce, l’État propriétaire, fait le choix de réhabiliter le bâtiment existant datant de la même époque de conception et de construction ;
Considérant la valeur patrimoniale de ce bâtiment moderniste, construit entre 1973 et 1975 et conçu par les architecte Serge Lana et Denis Honegger, sa typologie en tripode et sa structure en plan libre permettant par ailleurs une optimisation et une adaptabilité des espaces pour ses différents usages répondant toujours aux enjeux architecturaux contemporains ;
Sur proposition de Carine PETIT, Émile MEUNIER, Sylvain RAIFAUD, Fatoumata KONÉ et les élu·es du groupe Les Écologistes, Nicolas BONNET OULADJ et les élu·es du Groupe Communiste et Citoyen et Rémi FÉRAUD et les élu·es du groupe Paris en Commun émettent le voeu que:
– La Première Ministre stoppe le projet actuel ainsi que toute intervention sur la parcelle
– La Première Ministre réunisse les Ministres concernés, la Mairie de Malakoff, la Ville de Paris et les représentants des habitant·es pour établir un dialogue constructif, assurer une articulation cohérente entre les besoins des Ministères et respectueuse des orientations urbaines légitimes des collectivités locales, de leurs habitantes et habitants en faveur de la transition écologique