déposé par Corine FAUGERON, Sylvain RAIFAUD, Emmanuelle PIERRE-MARIE, Fatoumata KONÉ et les élu·e·s du Groupe Écologiste de Paris (GEP)

Considérant le droit de la personne humaine à vivre dignement, à bénéficier de la protection sociale eu égard le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, au droit à la santé tel que défini par la Constitution de l’OMS qui établit que « la possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain » ;

Considérant que l’hygiène en général et que la possibilité de se laver en particulier constituent des conditions essentielles de l’intégration en société et qu’ils sont le corollaire du bien-être de chaque individu ;

Considérant l’état d’insalubrité de certains appartements parisiens autant que le difficile accès aux sanitaires dans de nombreux logements à taille réduite, en particulier dans les anciens immeubles haussmanniens ;

Considérant que lors de la 5^ème édition de la Nuit de la Solidarité, qui s’est déroulée le 20 janvier 2022, 2598 personnes sans solution d’hébergement ou de logement, ont été décomptées ;

Considérant que la ville de demain doit pouvoir donner à chaque résidant et à toutes les personnes de passage la possibilité de se laver dans de bonnes conditions ;

Considérant que la promotion de l’hygiène constitue un rouage essentiel pour une politique médico sociale globale, porte d’entrée à l’accompagnement social.

Considérant que la Ville de Paris compte 17 bains-douches municipaux, qui accueillent 900 000 usagers par an.

Considérant les 24 espaces d’hygiène intégrés à des ESI ou des accueils de jour, cofinancés par la Ville de Paris.

Ainsi, sur proposition de Corine FAUGERON, Sylvain RAIFAUD, Emannuelle PIERRE-MARIE, Fatoumata KONÉ et des élu·e·s du Groupe Écologiste de Paris (GEP), le Conseil de Paris émet le voeu que la Ville de Paris :

• Crée un groupe de travail concernant les bains douches à Paris, celui-ci sera chargé :
  • d’évaluer les besoins par publics et par arrondissement, afin d’y développer un ensemble de services (soin hygiène, estime de soi, blanchisserie, bagagerie)
  •  
  • d’étudier l’élargissement les horaires d’ouverture en semaine ainsi que les dimanches et jours fériés, pour mieux répondre aux besoins des usagers,
  • d’évaluer l’intégration de permanences sociales régulières pour proposer un accompagnement global