Face à l’urgence climatique et sociale, Paris doit changer d’échelle dans sa métamorphose. Il est impératif de donner la priorité à l’accélération de la transition écologique de notre ville pour relever le défi du climat et de la biodiversité, protéger et accompagner les Parisiennes et Parisiens dans les mutations à venir.
Le cap doit être clair pour 2023-2026 : limiter les gaz à effet de serre en rénovant le bâti, produire de l’énergie renouvelable, rafraîchir la ville en remplaçant le bitume par des végétaux partout où c’est possible, planter des arbres, assurer l’avenir des jeunes Parisien·nes après 2 ans d’une épidémie inédite, assurer l’insertion par l’activité économique, construire des filières d’alimentation durable accessibles aux classes populaires, donner les moyens aux Parisien·nes engagé.es dans des associations, soutenir la création artistique et le partage de culture qui sont indispensables aux liens sociaux et aux imaginaires, assurer un logement digne.
Pour cela, il nous faut trouver des marges de manœuvre budgétaire. Face au désengagement de l’État, condamné déjà deux fois pour inaction climatique, la Ville de Paris prend ses responsabilités. Dégager de la marge financière doit nous permettre de maintenir un service public de qualité pour les Parisien·nes et d’accélérer la transition écologique et sociale de la capitale. Les recettes supplémentaires générées par l’augmentation de la taxe foncière doivent nous permettre la mise en place de ce bouclier écologique et social.
Nous soutenons une mesure de justice fiscale et nous serons vigilant·es afin que la priorité absolue soit donnée aux politiques publiques permettant d’assurer la résilience de Paris.