Vivre bien et dans la dignité, voilà un droit pour lequel le Groupe Écologiste de Paris milite chaque jour afin d’en faire une réalité tangible pour tou·te·s les Parisien·ne·s.
Sur un territoire où persistent encore tant d’inégalités, économiques, sociales, culturelles, un tel objectif suppose d’engager une politique de rattrapage volontariste, irriguée par le principe d’équité, au profit des quartiers les plus enclavés et défavorisés.
Pour lutter contre cet état de fait, plusieurs fronts doivent être investis.
En matière de commerces, nous devons combattre la désertification en continuant à soutenir la revitalisation du commerce de proximité et ainsi favoriser une animation commerciale diversifiée, accessible à tou·te·s, y compris dans les quartiers les plus fragiles qui affichent un taux de vacance encore non négligeable.
En matière de santé, la nécessité s’impose de rééquilibrer l’offre de santé en particulier dans les zones d’intervention prioritaires où trop de personnes continuent de ne pas bénéficier des soins que leur état de santé appelle pourtant, en accompagnant la création de cabinets médicaux, de centres et maisons de santé en secteur 1.
En matière d’accompagnement culturel et sportif, parce que ces activités sont de vraies vecteurs de sociabilité, d’insertion et d’épanouissement, il nous faut plus que jamais soutenir les porteurs de projets existant et susciter l’émergence d’actions de proximité émanant directement de la population.
Dans la promesse de faire de Paris la capitale de la “ville du quart d’heure”, personne ne doit être oublié. Il est donc nécessaire de maintenir la promesse d’investissement du budget de la Ville à hauteur de 25 % destinés aux quartiers populaires, en veillant également à ce que tous les dispositifs municipaux y soient déployés en priorité. Ces investissements sont attendus et nous devrons tenir cette promesse afin de mettre en œuvre une égalité réelle entre les quartiers parisiens.
Fatoumata KONÉ, présidente du Groupe Écologiste de Paris