Objectif : Plan 300 hectares #P300

300 d’ha d’espaces verts supplémentaires à Paris d’ici 2040
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Départ du préfet Lallement

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Didier Lallement quitte ses fonctions de préfet de police de Paris, enfin. Durant trois ans, les élu·es du Groupe de Écologiste de Paris se sont érigé·es contre sa gestion autoritaire, allant jusqu’à demander sa démission. Nous n’avons eu de cesse de dénoncer sa politique de maintien de l’ordre, contraire aux droits humains, qui a brisé la confiance entre les Parisiennes et Parisiens et les forces de sécurité.

Didier Lallement a régulièrement porté atteinte aux droits fondamentaux et mis en danger les manifestant·es ainsi que des forces sous ses ordres  : 

  • en ayant fait le choix d’utiliser des nasses et gaz lacrymogènes à outrance et en demandant aux  agents d’aller au contact plutôt que d’employer des techniques de désescalade, 
  • en créant la Brigade de répression des actions violentes motorisée (BRAV-M), qui n’est pas sans rappeler les “voltigeurs”, formation dissoute après la mort de Malik Oussekine, 
  • en recourant de façon abusive à des drones de surveillance lors des manifestations parisiennes, comme l’a rappelé le Conseil d’État en mai 2020.

La brutalité et l’inefficacité de cette doctrine de maintien de l’ordre ont été exposées au vu de toute la presse européenne et internationale lors de la finale de la Champions League au Stade de France.

Alors que la préfecture de police partage un certain nombre de compétences avec la Ville, Didier Lallement s’est également illustré par une stratégie de provocation permanente et par son mépris de la démocratie parisienne. Les exemples sont nombreux et inquiétants : déplacement et parquage des consommateurs·rices de crack dans des conditions indignes au mépris de la santé des un·es et de la sécurité des autres, manquement au devoir de réserve pendant une séance du Conseil de Paris, refus de participer aux travaux de nos instances, évaluations enterrées, etc. 

Malgré toutes les alertes, Didier Lallement n’a jamais été inquiété à son poste, prouvant l’absence totale de prise en compte des contre-pouvoirs. Voilà qui montre l’urgence de préciser le statut de la préfecture de police pour en assurer un contrôle démocratique. Les institutions parisiennes doivent œuvrer de concert pour assurer la sécurité de toutes et tous. C’est pourquoi les élu·es du Groupe Écologiste de Paris demandent un véritable débat sur le fonctionnement et les missions de la préfecture de police.

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